samedi 11 novembre 2017

ACJF (3) - L'autorité parentale (suite)


Ségolène reprend :
"Selon moi, l'autorité parentale ne cesse donc pas à la majorité. Dix-huit ans est une limite parfaitement arbitraire. D'ailleurs auparavant la majorité était fixée à 21 ans. Pourquoi une jeune fille, qui était sous l'autorité de ses parents à 20 ans passés, ne le serait plus aujourd'hui dès qu'elle atteint ses 18 ans ? C'est absurde ! Nos parents restent nos parents. D'ailleurs nous sommes pour beaucoup étudiantes et toujours dépendantes d'eux. Nous vivons encore sous leur toit, au moins le week-end pour celles qui viennent de province. Pour ma part, je pense que la limite est le mariage. Nous passons alors sous l'autorité de notre mari, pour fonder avec lui et sous sa direction une nouvelle famille."



Larges approbations dans la salle

Margot demande la parole :
"Je suis entièrement d'accord. La Bible nous demande d'obéir à nos parents et de les respecter. Nous avons de plus besoins d'eux, de leur expérience, des limites qu'ils peuvent nous fixer. Cette autorité s'exerce à notre service et pour notre bien. Je pense donc comme Ségolène que, jusqu'à notre mariage, nous devons respecter leur autorité et leur obéir."




Valérie intervient :
"Pour ma part j'ai bientôt 24 ans. J'ai terminé mon master 2 cette année. Je viens de trouver du travail et de prendre un studio.



Je suis donc maintenant matériellement et financièrement indépendante de mes parents. Dans ce cas je pense que l'autorité parentale se distend inévitablement. Par exemple je nai pas de compte à leur rendre si je sors ou rentre plus tard le soir. De même ils ne sauront pas qui je reçois chez moi. Me connaissant, j'ai peur d'abuser de ma prochaine liberté. Mais comment mes parents pourraient-ils maintenir leur autorité dans ces conditions ?"



Ségolène lui répond :
"Effectivement, c'est plus compliqué. Mais dans ce cas c'est à toi de leur en donner la possibilité et l'opportunité. Tu t'entend bien avec tes parents ?"

"Oui, bien sûr ! Surtout avec ma mère. J'ai beaucoup de complicité avec elle."



"Et bien, si tu as le sentiment que tu as abusé de ta nouvelle liberté, confesse-toi à ta mère, afin de lui offrir la possibilité de te recadrer. Tu peux même lui en parler dès à présent, afin de préparer cette nouvelle étape de ta vie avec les meilleures chances de succès."

"Tu as raison. Merci ! C'est ce que je vais faire." répondit Valérie avec un sourire radieux.




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